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Aménager son jardin pour le bien-être des oiseaux

Les jardins offrent de nombreuses possibilités de créer des habitats naturels favorables aux oiseaux chanteurs indigènes. Conseils pour un jardin propice aux oiseaux, dans lequel mésanges, moineaux, rouges-gorges et Cie se sentent comme à la maison.

Aménager son jardin pour le bien-être des oiseaux
Les oiseaux se sentent à l’aise dans un jardin naturel.

(sku) Le nombre d'oiseaux chanteurs a diminué au cours des dernières années. Il est toutefois possible d'y remédier. Les jardins offrent de nombreuses possibilités de créer des habitats adaptés à l'avifaune locale.

Un jardin propice aux oiseaux est un jardin naturel qui offre différents habitats. Même les petits pas mènent au succès: par exemple, la plantation d'arbustes sauvages dans un parterre de fleurs ou d'arbustes indigènes en massifs buissonneux. L'important est d'éviter les produits chimiques, de ne tondre que deux à trois fois par an certaines parties de la pelouse ou du pré, d'aménager des prairies fleuries, de regrouper les arbres indigènes et de planter des arbres fruitiers haute-tige.

Quelles plantes pour les oiseaux chanteurs indigènes?

Les plantes indigènes fournissent nourriture et abri aux espèces d'oiseaux indigènes. Les plantes à privilégier: pommier sauvage (Malus silvestris), amélanchier à feuilles ovales (Amelanchier rotundifolia), cornouiller sanguin (Cornus sanguinea), cornouiller mâle (Cornus mas), chèvrefeuille noir (Lonicera nigra), chèvrefeuille des haies (Lonicera xylosteum), chèvrefeuille des bois (Lonicera periclimenum), merisier (Prunus avium), cerisier à grappes (Prunus padus) prunellier (Prunus spinosa), houx (Ilex aquifolium), genévrier commun (Juniperus communis), sureau noir (Sambucus nigra), viorne lantane (Viburnum lantana), fusain d'Europe (Euonymus europaeus), charme (Carpinus betulus), lierre (Hedera helix), bourdaine (Frangula alnus), noisetier (Corylus avellana).

Les épineux indigènes denses tels que les roses sauvages, les mûres ou les plantes grimpantes comme la clématite, le chèvrefeuille des jardins (Lonicera caprifolium) ou la glycine, ainsi que les arbres fruitiers à hautes tiges et les tournesols sont également très précieux.

Lors du choix des plantes, il est important de prendre en compte le degré d'ensoleillement, de mi-ombre ou d'ombre ainsi que l'altitude de l'emplacement. Il est également nécessaire de tenir compte des exigences du sol: humide, riche en humus, sableux ou sec.

L'aubépine et le sorbier sont des plantes hôtes du feu bactérien, une maladie bactérienne qui provoque la mort des arbres fruitiers. Bien que ces espèces soient précieuses pour les oiseaux, elles ne doivent pas être utilisées dans les vergers du jardin.

Vidéo : Oiseaux dans le jardin

Créer de précieux sites de reproduction avec des nichoirs

En raison de la forte densité de population, de nombreuses espèces d'oiseaux indigènes souffrent d'un manque de cavités naturelles. Pour remplacer les sites de reproduction naturels, des nichoirs peuvent être installés et favoriser ainsi la colonisation et la survie des oiseaux indigènes. Ils protègent les oiseaux des prédateurs, du froid, de la chaleur ou de la pluie. Le type de nichoirs et leur emplacement dépendent des habitudes de nidification des oiseaux.

Les oiseaux cavernicoles tels que la mésange, le passereau chanteur ou la sittelle ont besoin d'un nichoir avec un petit trou d'entrée. Alors qu'un diamètre d'environ 30 mm est suffisant pour la plupart des mésanges, il peut mesurer jusqu'à 35 mm pour les passereaux ou 45 mm pour les sittelles. Les nichoirs devraient être suspendus à 2 ou 3 m du sol, de préférence sur la base d'une branche ou sur une branche latérale afin de les rendre aussi inaccessibles que possible pour les chats et les martres. Les trous d'entrée doivent être orientés à l'est ou au sud-est et la maisonnette doit être placée à l'ombre ou à la mi-ombre pendant la journée.

Pour les oiseaux semi-cavernicoles ou nidicoles (rougequeue, rouge-gorge, gobemouche gris), il convient d'utiliser des nichoirs ouverts vers l'avant. Comme ceux-ci sont plus susceptibles d'être victimes de prédateurs, on utilise également des nichoirs à deux trous d'entrée ovales ou des constructions protégées par des tiges de bois verticales. Les coins paisibles situés sous les toits des maisons ou les auvents, les poutres, les saillies et les balcons constituent des emplacements appropriés. L'endroit ne doit pas être exposé au soleil toute la journée et doit être difficile d'accès pour les chats et les martres.

Les apodidés (martinet commun, martinet pâle, martinet alpin) préfèrent les sites de nidification situés dans des cavités plus élevées et sombres dans la nature, avec la possibilité d'une approche directe. Par conséquent, leurs nichoirs devraient être placés à une hauteur minimale de 3 à 6 m. Les saillies de toit ou les balcons couverts sont bien adaptés. Les martinets se reproduisent en colonies, c'est pourquoi il faut toujours installer plusieurs nichoirs. Ici aussi, il convient de trouver un endroit qui n'est pas en plein soleil et qui n'est pas exposé à l'humidité ou au froid.

Les nichoirs peuvent être achetés auprès de la station ornithologique , des associations de protection des oiseaux, de différents ateliers pour handicapés ou des centres horticoles. L'idéal est de les installer en février afin que les oiseaux puissent s'y loger à temps pour la saison de reproduction. Il faudra ensuite les nettoyer à la fin de l'été pour éliminer la saleté et les parasites.

  • Auteur :
  • infomaison
  • Image :
  • iStockphoto