Panier Chercher
Financer et acheter
Droit
Bâtir et rénover
Prémunir et assurer
Habitat
Jardin et balcon
Une coopération avec les spécialistes de l'AIB GVB Logo

Feu en plein air : pensez à l’environnement

Randonneurs, familles ou groupes de jeunes – nombreuses sont les personnes à apprécier d’allumer un feu dans la nature. Il n’y a aucun mal à cela, tant que certaines règles sont respectées. Nous vous expliquons ce à quoi veiller en termes d’émissions, de protection incendie et de combustion des déchets – et ce qui est interdit.

Qui n’aime pas allumer un feu en pleine nature ?
Qui n’aime pas allumer un feu en pleine nature ?

(pg) Qu’y a-t-il de plus convivial que de griller une saucisse sur un feu en plein air dans un lieu bucolique, par un beau dimanche ensoleillé ? Le fait que de tels feux dégagent de la fumée, contribuant malheureusement aussi à charger l’air de fines particules, ne nous vient alors pas forcément à l’esprit. Toutefois, en suivant quelques règles de conduite simples, vous pouvez limiter l’émanation de polluants lorsque vous allumez un feu en plein air :

  • Ne brûlez que du bois naturel sec. Lorsque le combustible est trop humide, le feu peine à prendre et de grandes quantités de polluants sont libérées. Plus le bois est sec, moins il y aura de fumée.
  • N’empilez pas trop de bois et de branches. Le feu ne prendra bien que dans un petit tas de bois. Une fois le feu parti, ajoutez régulièrement de petites quantités de bois.
  • Allumez le feu de sorte à ce qu’il brûle du haut vers le bas. Cela permet que les gaz qui se dégagent passent par les flammes chaudes et brûlent. Par ailleurs, la chaleur des flammes ne produira pas de suie sur le bois froid.
  • N’utilisez pas d’accélérateur de feu.
  • Brûler les déchets est interdit. Comme pour le bois humide, la combustion non filtrée des déchets libère des polluants et des particules de suie.

Outre la protection de l’environnement, tenez toujours compte des risques d’incendie lorsque vous allumez un feu en plein air :

  • Les foyers doivent être préparés sur un sol ininflammable.
  • Si possible, utilisez des foyers existants reposant sur une dalle en béton et entourés d’un muret.
  • À défaut, creusez une petite cuvette entourée de pierres.
  • Assurez-vous qu’il n’y ait pas d’objets inflammables, de buissons, de haies ou d’arbres à proximité du foyer.
  • Ne laissez jamais un feu sans surveillance.
  • Quittez les lieux uniquement lorsque toutes les braises sont parfaitement éteintes. Le plus simple est de les étouffer avec du sable.
  • En période de sécheresse, de risque d’incendie de forêt ou de vent fort, renoncez à allumer un feu en plein air.

Important : en cas de feu incontrôlé en plein air, il faut immédiatement alerter les pompiers : Tél. 118

Pas de feu de brousse avec les résidus de coupe

L’exploitation forestière et, de fait, l’abattage du bois, sont essentiels pour une forêt saine et résiliente. Mais toutes les parties des arbres ne sont pas utilisables et les cimes, les branches ou les sections de troncs pourries – appelés résidus de coupe – sont souvent laissées dans la forêt pour des raisons économiques et pourrissent avec le temps.

Les propriétaires de forêts sont autorisés à brûler ces résidus de coupe dans la forêt et jusqu’à 30 mètres de l’orée uniquement lorsqu’ils disposent d’une autorisation spéciale. Cela peut être le cas, par exemple, si le bois est infesté de parasites.

L’aspect central lors de la combustion des résidus de coupe est la prévention des feux de brousse, qui dégagent de grandes quantités de polluants, notamment de la suie ou du monoxyde de carbone. Il est donc important que les résidus de coupe soient aussi secs que possible. Comme pour les feux de particuliers, on commence par allumer un feu, sur lequel on ajoute ensuite de petites quantités de résidus à brûler. 

  • Auteur :
  • infomaison
  • Image :
  • istockphoto