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L’état de la façade d’un bâtiment influence la quantité de chaleur perdue pendant la période de chauffage. Si la rénovation s’accompagne d’une isolation thermique, il est possible d’économiser jusqu’à 30 % de la consommation d’énergie actuelle.
Une façade assainie sur le plan énergétique améliore l’isolation thermique, contribuant à réduire le besoin de chauffage et les coûts correspondants. Une façade bien isolée présente également des avantages sur le plan de la physique du bâtiment et améliore le confort d’habitation : le bâtiment rénové est moins sensible aux dégâts dus à l’humidité, et les murs intérieurs ne diffusent plus de désagréable sensation de froid dans les pièces.
L’amélioration de l’isolation des façades est donc avantageuse à plusieurs égards :
Le coût de la rénovation d’une façade dépend du système de construction, de la géométrie et de la qualité de l’isolation. Les variantes les plus avantageuses sont les systèmes d’isolation thermique avec crépi extérieur. Les coûts se situent entre 200 et 300 francs le mètre carré ; le choix d’une épaisseur d’isolation plus importante – par exemple 18 cm selon la recommandation du « Programme Bâtiments » ou 24 cm pour le standard de construction Minergie – n’augmente que très sensiblement le coût total, soit d’environ 10 %.
Les façades suspendues sont généralement plus onéreuses et coûtent entre 300 et 400 francs le mètre carré. Cependant, les dépenses supplémentaires pour une qualité d’isolation supérieure, par exemple pour atteindre le standard Minergie-P, sont également relativement faibles, puisque les coûts de la structure et du matériel pour l’enveloppe sont à prendre en compte comme des coûts fixes.
La rénovation énergétique de la façade a son prix, mais les coûts d’énergie annuels s’en verront réduits. La rentabilité dépend des prix des combustibles et des sources d’énergie consommés. Pour les sources d’énergie d’origine externe, comme le mazout, le gaz ou le bois, un potentiel d’économie en termes de coûts est directement dégagé. La comparaison des coûts de chauffage est souvent mise en avant ; toutefois, compte tenu de la forte fluctuation des prix du mazout ces dernières années, elle ne revêt qu’une pertinence relative. De nombreuses études et analyses indiquent cependant une valeur seuil de 100 francs pour 100 litres de mazout, à partir de laquelle les sources d’énergie alternatives deviennent compétitives. Les experts s’attendent à une augmentation des prix de l’énergie à moyen terme.
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