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Impôts en Suisse : comment taxer les revenus locatifs

Toujours davantage de Suissesses et de Suisses investissent dans la propriété d’habitation et louent un appartement ou une maison. À chacun de savoir si cela en vaut la peine ou non. Les conséquences fiscales constituent un élément déterminant du calcul.

Steuern bei Liegenschaftsvermietung
Toujours davantage de Suissesses et de Suisses investissement dans la propriété d'habitation et louent un appartement ou une maison.
(rh) Les marketeurs de projets de nouvelles constructions estiment que toujours davantage de particuliers achètent des immeubles en tant qu'investissement. Par exemple, des gens de plus de 50 ans, souhaitant quitter leur vaste maison familiale à la retraite pour vivre dans un appartement plus modeste. Ou des investisseurs insatisfaits des rendements sur le marché monétaire et des capitaux, redoutant les risques liés aux actions et préférant investir directement sous forme de fonds immobilier. Ou des parents qui achètent un appartement pour leur fille qui suit encore pendant trois ans des études à l'étranger.

Effets sur l'imposition

Un placement doit générer un rendement. C'est pourquoi des masons et des appartements sont loués. Dans le meilleur des cas, la valeur du bien augmente et les recettes de loyer sont supérieures aux débours. Le gain en capital sera imposé sous forme d'impôt sur les gains immobiliers, dès que l'appartement sera vendu. Le montant de cette taxe dépend du gain réalisé et du nombre d'années pendant lesquelles la ou le propriétaire était en possession de l'appartement. Les recettes de loyer sont imposées en tant que revenu. Par contre, vous pouvez déduire de votre revenu imposable les frais suivants :

  • intérêts hypothécaires
  • coûts d'entretien 
    • forfait (dans la plupart des cantons, 10 % des revenus locatifs pour les appartements de moins de 10 ans et 20 % pour ceux plus anciens)
    • frais effectifs et vérifiables, par exemple
      • mesures destinées à préserver la valeur, remise en état et réparations
      • primes des assurances choses comme les assurances incendie, dégât d'eau ou responsabilité civile du bâtiment
      • taxe immobilière
      • gestion par des tiers
      • taxes de base d'élimination des déchets et sur les eaux usées
      • redevances de voirie
      • frais de conciergerie
      • entretien du jardin (suivant le canton)

La différence entre les recettes de loyer et les intérêts hypothécaires ainsi que les frais d'entretien doit être déclarée comme revenu. Par contre, aucune propre valeur locative n'est calculée, puisque vous louez votre logement au lieu de l'habiter.

Valeur locative en cas de location par des proches et Airbnb

Si vous louez votre maison ou votre appartement en dessous de la propre valeur locative, par exemple à votre fils, vous devriez déclarer dans la plupart des cantons la propre valeur locative et non les recettes de loyer. Dans le canton de Berne, par exemple, ceci est réglé par l'article 25, alinéa 2 de la loi fiscale cantonale : « La location d'un immeuble à un proche à un loyer inférieur à la valeur locative de l'immeuble est assimilée à un usage personnel du bien. »

Si vous louez votre logement en propriété, que vous habitez, pour des séjours touristiques via des plateformes telles que Airbnb, vous devrez déclarer les recettes comme revenu. En outre, vous devrez verser à votre commune les taxes de séjour de vos hôtes. Par contre, vous pouvez réduire la propre valeur locative proportionnellement à la durée pendant laquelle vous avez loué votre maison ou votre appartement. Selon les cantons, une déduction forfaitaire de 20 % du revenu locatif net est possible pour l'usure des meubles. Si vous proposez des prestations hôtelières, par exemple un petit-déjeuner, l'office de taxation considérera la location comme activité lucrative indépendante. 

Questions fréquentes

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