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Les futurs locataires doivent non seulement être solvables, mais aussi pouvoir bien cohabiter avec les autres locataires. Découvrez dans notre guide comment trouver les locataires qui correspondent le mieux à votre bien.
(stö) En principe, il est facile de savoir comment trouver les bons locataires : ils doivent être solvables et s’intégrer dans l’environnement social. Mais dans la pratique, ce n’est pas si simple. Comment trouver des locataires adéquats pour votre bien immobilier ?
La recherche de locataires adéquats commence par la publication d’une annonce formulée de manière pertinente, que ce soit sur Internet ou dans un journal. Si vous publiez une annonce pour un appartement « jouissant d’une situation de premier choix apte à répondre aux exigences les plus élevées », vous écartez d’emblée les personnes intéressées par une colocation d’étudiants. Si l’annonce indique « environnement adapté aux enfants », vous ne cherchez certainement pas des locataires qui apprécient surtout le calme.
Les bailleurs feraient bien de rencontrer en personne les locataires potentiels. Faire connaissance permet de se faire une première idée des personnes à qui l’on a à faire. Cet aspect est important surtout pour ne pas chambouler ou modifier le tissu social d’un immeuble locatif.
Les bailleurs consciencieux exigent également un entretien personnel lorsque les locataires précédents quittent prématurément le logement et proposent des locataires solvables pour reprendre le bail. Les locataires précédents sont certes dégagés de toute responsabilité, mais certains bailleurs préfèrent peut-être quand même louer le bien à d’autres personnes que les repreneurs, avec qui des difficultés sont prévisibles malgré tout.
Les bailleurs ont le droit de vérifier la solvabilité des futurs locataires et d’exiger des références. Voilà pourquoi, outre des informations sur la personne, des renseignements sur le revenu sont demandés. Le loyer ne devrait pas dépasser un tiers du revenu.
Vous pouvez aussi demander un extrait récent du registre des poursuites, sachant qu’un ou deux « accidents de parcours » ne signifient pas forcément qu’une personne est insolvable. Le bailleur a également le droit de s’informer sur l’emploi exercé actuellement par le locataire potentiel.
D’un point de vue strictement juridique, les locataires potentiels ne peuvent pas être contraints de citer des références telles que d’anciens bailleurs ou des personnes de leur entourage personnel. Mais ceux qui refusent de le faire n’augmentent pas vraiment leurs chances d’obtenir le logement.
Évidemment, les locataires potentiels doivent indiquer avec qui ils souhaitent vivre dans l’objet loué et s’ils prévoient de le sous-louer. Ils doivent également préciser s’ils ont l’intention d’avoir des animaux ou s’ils jouent d’un instrument de musique.
Les bailleurs ne sont pas autorisés à demander des renseignements qui ne sont pas strictement liés au contrat de bail à loyer prévu. Ainsi, les questions sur l’état civil, l’orientation sexuelle, la grossesse ou l’envie de fonder une famille, mais aussi sur la religion ou l’origine ethnique ne sont pas autorisées.
Les bailleurs expérimentés font facilement confiance à leur intuition s’ils doivent départager plusieurs locataires potentiels. Ils connaissent en effet le mieux leur bien immobilier et ses occupants, et ils sont les mieux placés pour estimer qui convient de manière idéale. Car, en plus de garantir la sécurité financière, ils doivent s’efforcer de conclure des baux à long terme, tout en veillant à la paix sociale dans l’immeuble.
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