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En Suisse, le nombre de nuits tropicales, avec des températures qui ne descendent pas en dessous de 20 degrés, ne cesse d’augmenter. La conséquence : dans beaucoup d’appartements, la température s’en trouve modifiée. Que peuvent faire les locataires et que doivent entreprendre les bailleurs afin d’abaisser les températures à un niveau supportable ?
(rh) Enfin l’été ! De nombreuses personnes se réjouissent de la hausse des températures et des longues heures d’ensoleillement. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Que cela nous plaise ou non, nous devrons nous habituer à la chaleur, car le changement climatique engendre des périodes estivales prolongées et plus chaudes. Surtout dans les régions densément peuplées avec beaucoup d’asphalte ou de béton et peu d’arbres et d’arbustes. L’air chauffé s’y accumule en journée et peine à se rafraîchir la nuit. Les personnes vivant dans un bâtiment ancien ou un appartement en attique en souffrent particulièrement. La chaleur les éprouve physiquement et elles trouvent difficilement le sommeil la nuit. Lorsque leur appartement n’est pas suffisamment chauffé en hiver, les locataires peuvent demander une diminution de loyer. Mais que faire en été lorsque l’appartement devient irrespirable ?
Rien. Il existe cependant quelques arrêts du Tribunal fédéral. Des températures trop élevées ou trop basses peuvent représenter un vice au sens du droit de bail. Cela dépend surtout du bâtiment :
Les locataires souffrant de la chaleur peuvent exiger de leur gérance d’immeubles la réparation du vice. Des fenêtres sans stores peuvent, par exemple, être considérées comme un vice si, en été, la température monte excessivement dans l’appartement. Les stores ou les rideaux enroulables posés sur la face intérieure de la fenêtre n’aident que partiellement, car le soleil atteint directement la vitre et réchauffe l’air dans l’appartement. Le cas échéant, les chances sont alors grandes pour que la gérance d’immeubles doive faire installer des jalousies ou des stores sur la face extérieure de la fenêtre, ou poser des films antichaleur, afin de remédier à ce vice.
Les locataires qui constatent un vice ne peuvent pas simplement réduire leur loyer. Tout d’abord, la gérance doit être informée au moyen d’un avis de vice (écrit), réclamant la réparation du vice dans un certain délai. Si vous ne souhaitez pas perdre votre droit à une réduction de loyer rétroactive, vous devez indiquer ne payer le loyer que sous réserve. Si la gérance n’élimine pas le vice dans le délai fixé, le loyer peut être réduit. Le montant de cette réduction devrait être défini par des spécialistes. Là encore, il serait judicieux d’en informer la gérance au préalable. Elle est en droit de refuser la réduction de loyer si les locataires :
La plupart des gérances se montreront conciliantes et feront, par exemple, installer des stores. En principe, elles pourraient faire valoir le fait que le vice était connu au moment de la conclusion du contrat. La gérance attirera certainement aussi l’attention sur le fait que les locataires doivent apporter leur contribution pour maintenir les températures dans l’appartement le plus bas possible.
La meilleure protection contre la chaleur est de la tenir à l’écart. Les stores, les volets, les jalousies ou les marquises utilisés comme protection solaire à l’extérieur réduisent la chaleur de plus de 90 %. Les 7 conseils suivants vous aideront à garder votre appartement le plus frais possible l’été prochain :
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