Panier Chercher
Financer et acheter
Droit
Bâtir et rénover
Prémunir et assurer
Habitat
Jardin et balcon

Lutter contre le doryphore

Le doryphore est un nuisible dangereux qui s’attaque aux pommes de terre, aux tomates et autres solanacées. L’activité alimentaire des doryphores adultes et de leurs larves est immense. Découvrez ici comment tenir ce nuisible à l’écart de votre jardin.

Doryphore
Le doryphore est un nuisible dangereux qui s’attaque aux pommes de terre, aux tomates et autres solanacées.
(chu) Le doryphore a fait des ravages dans le potager. Les feuilles des plants de pommes de terre et de tomates sont parsemées de trous rongés par le nuisible. Seul le squelette est généralement encore visible. Le doryphore a provoqué d’immenses dommages qui sont synonymes de grandes pertes de récolte. Nos conseils vous aident à reconnaître très facilement ce coléoptère aux rayures prononcées de couleur jaune clair et noir. Voici comment lutter contre ce nuisible de manière naturelle.
œufs du doryphore
Les coléoptères femelles déposent leurs œufs par paquet sur la face inférieure des feuilles.

Brève présentation du doryphore

C’est à la fin du 19e siècle que le doryphore (Leptinotarsa decemlineata) est arrivé en Europe avec une cargaison de pommes de terre provenant d’Amérique. Au cours des années qui suivirent, le doryphore est devenu l’un des nuisibles les plus dangereux pour la culture de pommes de terre et d’autres solanacées. Les ailes aux rayures de couleur jaune clair et noir sont une caractéristique distinctive typique de ce coléoptère d’une taille de près de 15 millimètres. Après avoir hiberné dans le sol, les premiers doryphores apparaissent dans le potager à partir de début mai. Quelques semaines plus tard, les coléoptères femelles déposent leurs œufs par paquet (un paquet comprend 20 à 80 œufs) sur la face inférieure des feuilles. Au cours d’un cycle, une femelle peut pondre jusqu’à 2 000 œufs au total. Les larves de couleur rouge vif éclosent au bout de 5 à 12 jours. Ces larves voraces qui se sont auparavant rassasiées en dévorant les feuilles, disparaissent deux à quatre semaines plus tard dans la terre pour la nymphose. Les doryphores éclosent au bout de deux autres semaines.

Reconnaître une infestation par le doryphore

Pommes de terre, tomates, poivrons ou aubergines : le doryphore s’attaque de préférence aux solanacées. Les larves et les doryphores adultes défolient quasiment la totalité de la plante en rongeant des trous à l’intérieur et aux bords des feuilles qui ne présentent alors plus que le squelette. L’activité alimentaire du nuisible affaiblit la plante et empêche sa croissance saine. Il faut s’attendre à de grandes pertes de récolte.

Comment prévenir une infestation par le doryphore

  • Promouvez la présence des ennemis naturels du doryphore, comme les crapauds et les carabidés.
  • Utilisés comme bordures de plates-bandes de tomates et de pommes de terre, le linum perenne, la capucine et le raifort tiennent les doryphores à l’écart. Ces plantes diffusent des odeurs spéciales et font foi de bastion naturel pour les coléoptères à l’approche. Autre avantage : cette bordure florissante est un magnifique accroche-regard.
  • Dans le potager, des filets de protection à mailles fines protègent les plantes de ce coléoptère vorace.
  • Éliminez régulièrement les mauvaises herbes. Celles-ci servent de cachette au coléoptère.
  • Les bouillons d’orties renforcent la résistance des plantes. Une pulvérisation régulière ou l’arrosage rend la plante moins sujette aux nuisibles tels que les doryphores.

Nos meilleurs conseils pour lutter contre le doryphore

Le doryphore peut causer d’énormes dommages aux solanacées telles que les pommes de terre, les tomates ou les aubergines. Nous vous donnons des conseils utiles pour lutter de manière naturelle contre le doryphore.

  • Collectez les doryphores à la main tôt le matin. Nous conseillons de procéder à cette opération à intervalles réguliers de mai jusqu’en août. Secouez la plante et collectez les doryphores et les larves. Si vous découvrez des œufs et des paquets d’œufs sur la face inférieure des feuilles, écrasez-les.
  • En cas de légère infestation, la pulvérisation de poudre de roche sur les larves s’avère efficace. Ce remède a un effet secondaire positif : la poudre de roche prévient en même temps une infestation par les pucerons.
  • Un insecticide à base d’huile de neem permet de lutter naturellement contre les doryphores. Il est également recommandé de procéder à un traitement au thé de tanaisie. Le moment idéal est jusqu’à cinq jours avant que le nuisible ponde ses œufs.

Il est conseillé d’alterner ces deux méthodes naturelles pour éviter que les larves y deviennent résistantes. Le changement d’agent de pulvérisation doit toujours avoir lieu au moment de l’apparition d’une nouvelle génération de doryphores.

Exemple de traitement pour lutter contre les doryphores: première génération en mai : huile de neem, deuxième génération en juin : thé de tanaisie, troisième génération en juillet : huile de neem.

  • Auteur :
  • infomaison
  • Image :
  • istockphoto