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Le code des frais de construction – ou CFC – classe les coûts de construction d’une maison en groupes de charges. Une norme sectorielle uniforme les rend comparables et aide le maître d’ouvrage à contrôler les coûts. Une extension simplifie également l’utilisation de matériaux de construction écologiques.
Les codes des frais de construction servent à classifier les coûts de construction par groupes de charges et présenter les différentes prestations de services de manière transparente. Ces dernières sont classées en fonction des catégories d’entrepreneur (p. ex. chef de chantier, peintre, électricien, etc.) et des prestations de tiers ou par éléments de construction (p. ex. carrelage, mur extérieur, etc.) et matériaux. Le code des frais de construction s’étend de l’ébauche du projet jusqu’à son exécution, en passant par la planification détaillée ; il est utilisé à la fois pour la détermination précoce des coûts de construction et pour le contrôle des coûts pendant la phase d’exécution. Le catalogue du CFC est publié par le Centre suisse d’études pour la rationalisation de la construction, abrégé CRB. En collaboration avec les associations professionnelles et sur mandat du secteur suisse de la construction, ce dernier développe des normes uniformes transparentes pour la planification, la réalisation et l’exploitation d’ouvrages.
Actuellement, les normes suivantes sont applicables :
Les principaux avantages d’un code des frais de construction CFC sont les suivants : les frais d’investissement sont ventilés par type d’entrepreneur et d’élément de construction et structurés pour l’appel d’offres d’entrepreneurs selon des règles sectorielles uniformes. D’une part, un CFC donne une structure à la phase de planification et d’autre part, le plan comptable aide à garder une vue d’ensemble de la comptabilité de la construction.
Pour cela, les coûts d’un projet doivent être déterminés de manière spécifique à chaque phase. L’approche « de l’approximatif au plus détaillé » est recommandée. Un programme d’aménagement de l’espace peut déjà être élaboré sur la base d’une planification stratégique ou d’une étude de faisabilité. En parallèle, les coûts peuvent être calculés avec une précision d’environ 20 %. Cette approche permet de piloter les coûts à un stade précoce du projet, avant que la plupart des détails n’aient été finalisés.
Pour les phases de planification suivantes – projet de construction, appel d’offres et exécution – le code des frais de construction conserve sa validité et entre encore davantage dans le détail. Cela permet au maître d’ouvrage et au planificateur de disposer d’informations plus précises sur les travaux à mettre au concours ou sur les quantités de matériaux de construction nécessaires. L’objectif d’un projet détaillé est de parvenir à une estimation des coûts avec une précision d’environ 10 %. Celui-ci contient un cahier des charges détaillé, sur lequel sont basés l’appel d’offres et ensuite les contrats d’entreprise entre le maître d’ouvrage et l’entrepreneur.
Les codes des frais de construction fournissent au maître d’ouvrage une représentation détaillée et transparente des coûts de construction tout au long de la phase de planification et d’exécution du projet. Ils précisent – en fonction de l’avancement du projet – ce que coûte un élément de construction ou une phase de travail. Pour ce genre d’analyse des coûts, la structure des coûts est idéale, car elle permet d’examiner la part en pourcentage des différentes positions, comme l’enveloppe du bâtiment ou la domotique et de les comparer à des projets similaires. Les frais atypiques peuvent ainsi être rapidement repérés et corrigés, le cas échéant. Pendant la phase d’exécution, les codes des frais de construction facilitent notamment le contrôle des coûts et l’établissement du plan de financement. Si le total des frais n’évolue pas comme prévu, les causes sont rapidement décelables grâce aux informations détaillées et des corrections peuvent être apportées.
Sur la base des plans de construction, les maîtres d’ouvrage peuvent également réaliser une analyse comparative, en rapprochant des paramètres de coûts spécifiques (coûts de construction par rapport à la surface ou au volume) avec ceux d’autres projets.
Les maîtres d’ouvrage qui souhaitent utiliser des matériaux de construction écologiques et sains peuvent utiliser une version étendue du CFC, appelé Eco-CFC. Ils servent également d’outils standardisés pour la planification écologique et l’appel d’offres de phases de travail et processus de traitement. Actuellement, 29 phases de travail, telles que la démolition, le gros œuvre, la domotique, l’aménagement intérieur et les travaux d’extérieur sont représentées. L’Eco-CFC est publié par l’association eco-bau, qui se considère comme une plate-forme commune des offices de construction de la Confédération, des cantons et des villes.
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