Lucarnes et chiens-assis apportent de la luminosité sous le toit

Les lucarnes et chiens-assis sont aménagés dans la pente du toit et, à la différence des fenêtres de toits, sont dotés de battants de fenêtres verticaux. La lucarne est née à la Renaissance. Il s’agit d’une superstructure qui dépasse du toit, ayant pour but d’éclairer et d’aérer les combles ou d’y assurer l’accès.

À l’origine, un chien-assis est une lucarne de petite dimension, couverte par un rampant unique en pente inverse de celle du toit, tandis que le rampant de la lucarne suit l’orientation du toit principal. L’aménagement ultérieur de lucarnes et chiens-assis fait l’objet d’un permis de construire. S’il n’existe pas de restriction en ce qui concerne les dimensions, il faut toutefois tenir compte du fait que la proportion de fenêtres et l’apport de lumière du jour sont soumis à des valeurs minimales et maximales. Concernant les anciens bâtiments, il convient de clarifier quelles modifications sont autorisées par la protection des monuments historiques ou du patrimoine.

Les lucarnes et chiens-assis font partie des mesures d’optimisation de la valeur

Dans la plupart des cas, aménager des lucarnes et chiens-assis sur un toit est moins onéreux que l’ajout d’un étage supplémentaire à une maison. Les spécialistes estiment que l’aménagement d’une lucarne ou d’un chien-assis revient entre CHF 1000.– et CHF 10 000.–. Les autorités de la construction ne peuvent guère s’opposer à une telle extension de la surface habitable des combles, car généralement, elle n’augmente pas l’indice d'utilisation du terrain. Dans tous les cas, il est conseillé de faire appel à un cabinet d’architecte, si nécessaire, possédant de l’expérience dans le domaine de la protection des monuments. Souvent, dans le cadre des procédures de demande de permis de construire, il est stipulé que les lucarnes ou chiens-assis ne doivent pas nuire à l’alignement de l’avant-toit. En outre, généralement, les lucarnes et chiens-assis ne doivent percer la surface du toit que sur un tiers de la longueur de la façade. Les règlements de construction stipulent par ailleurs que : si les combles sont rendus habitables, il sera nécessaire de veiller à un apport minimal de lumière naturelle. De ce fait, la surface vitrée des lucarnes et chiens-assis doit être définie en fonction du volume de l’espace habitable. Généralement, la part requise correspond à un dixième.

Isoler et étanchéifier correctement les lucarnes et chiens-assis

L’ajout ultérieur de lucarnes et chiens-assis nécessite un concept global de physique du bâtiment. Les jonctions entre la surface du toit et les superstructures ne doivent pas être négligées. Il convient notamment d’accorder une grande attention à la structure des couches de l’enveloppe du bâtiment. En effet, celle-ci assure l’isolation et l’étanchéité appropriées. Le risque de créer involontairement un pont thermique entre l’extérieur et l’intérieur, au travers des lucarnes et des chiens-assis, doit être écarté. Sur la surface du toit, l’écoulement de l’eau ne doit en aucun cas être affecté. Pour que la saleté ne s’accumule pas dans les systèmes d’évacuation des eaux pluviales, il faudra accorder une attention particulière à la dimension de la gouttière latérale et de la noue.

Lucarnes et chiens-assis modifient la structure du toit

L’aménagement ultérieur d’une lucarne ou d’un chien-assis influence la structure porteuse du toit. Une attention particulière est de mise, notamment lorsque la charpente du toit a déjà un certain âge. Il faut donc impérativement vérifier son état. Il n’est pas rare qu’un renforcement de la structure du toit soit nécessaire, car les nouveaux éléments du toit lui imposent une charge statique supplémentaire.

Lucarnes et chiens-assis apportent rapidement une judicieuse extension du volume

Dans une charpente de toit simple, les lucarnes et chiens-assis peuvent être intégrés sous forme de modules. De la fenêtre à l’isolation, en passant par la protection solaire, la nouvelle structure de toit est généralement livrée préfabriquée. Le montage sur place ne prend guère plus d’une journée. Dans le cadre de projets de rénovation plus complexes, il est toutefois possible que les structures de toit doivent être entièrement réalisées et construites sur place. Sur le plan de la qualité, les deux options se valent. Les différences en termes de coûts ne sont pas non plus significatives. Seule la durée de construction est réellement pertinente. Comme le toit existant est ouvert pendant les transformations, on favorise souvent l’utilisation d’éléments préfabriqués.

Questions fréquentes