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Du remplacement du chauffage à l'assainissement énergétique : voici comment une famille a rénové sa maison mitoyenne à Saint-Gall. Ceci en améliorant de beaucoup, et pour ainsi dire accessoirement, sa qualité d'habitat.
(mei) En fait, les maîtres d'ouvrage voulaient seulement remplacer le chauffage de leur nouvelle acquisition, une habitation mitoyenne de fin de rangée de 4 pièces, datant de 1948. C'était aussi plus que nécessaire. En effet, l'ancien poêle à accumulation de chaleur fonctionnant au mazout, qui se trouvait dans l'espace salon/salle à manger du rez-de-chaussée et sa citerne de stockage en plastique à la cave, dégageaient une forte odeur de mazout. Par ailleurs, comme le plafond de la cave était mal isolé, le sol de l'espace salon/salle à manger était bigrement froid. Même dans les trois pièces situées au premier étage, les chambres des parents et des deux enfants, il ne faisait pas spécialement chaud. La distribution de la chaleur à partir du poêle à accumulation de chaleur vers l'étage supérieur se faisait par un conduit à air et seulement deux de ces trois pièces pouvaient être chauffées.
En s'entretenant avec l'architecte et l'écobiologiste de la construction Peter Wenig, les maîtres d'ouvrage n'ont pas tardé à réaliser que le remplacement du chauffage se révélait plus compliqué que prévu, car le système de distribution de la chaleur devait également être complètement revu. M. Wenig leur a recommandé à cet égard la chaleur de rayonnement des chauffages muraux : « Ils ont l'avantage d'être particulièrement agréables et efficaces, ce qui permet de réduire en conséquence la puissance de chauffage. »
Afin d'améliorer l'étanchéité de l'enveloppe du bâtiment, les maîtres d'ouvrage ont fait remplacer les fenêtres des pièces, qui dataient encore de l'année d'édification. En outre, les fenêtres restantes et la porte d'entrée ont été optimisées sur le plan thermique : le double vitrage a été remplacé par du verre isolant et un joint d'étanchéité a été rajouté dans la feuillure. Une autre mesure était l'isolation du plafond de la cave. En hiver, un rideau de feutre épais servant de transition entre l'entrée et l'espace salon/salle à manger empêche que la chaleur de rayonnement du poêle et du chauffage mural ne s'échappe. « La différence de température entre les deux côtés du rideau est bien perceptible », déclare la maîtresse d'ouvrage Daniela Lieberherr pour expliquer le succès de cette mesure simple.
En dehors du plan, les installations électriques ont fait aussi l'objet de remaniements. « Les valeurs des champs électriques et magnétiques alternatifs que nous avions mesurées à l'emplacement des lits pendant la phase de planification étaient très élevées », relate M. Wenig. Les maîtres d'ouvrage ont donc décidé de remplacer les installations électriques par de nouvelles, qui ont été posées compte tenu de certains critères de la construction écobiologique. Il leur tenait aussi à cœur de s'informer sur la pollution électromagnétique que chacun génère, notamment en utilisant le réseau sans fil ou les téléphones sans fil, comme les téléphones Dect. Depuis, le maître d'ouvrage et sa fille ont retrouvé un sommeil de qualité et les maux de tête dont ils se plaignaient depuis l'emménagement ont de nouveau disparu. Ainsi, les mesures prises ont amélioré non seulement le bilan énergétique de la maison, mais aussi le confort d'habitat.
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