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Au printemps, j’ai planté du persil dans un grand bac rempli de terreau pour herbes aromatiques. Malgré les soins que je lui ai apportés, il ne s’est pas correctement développé. La plante entière a commencé à jaunir, jusqu’à s’assécher complètement. Qu’ai-je fait faux ?
K. Frey, Biberist
Lorsque les conditions de croissance du persil (Petroselinum crispum) ne sont pas optimales, il dépérit souvent. Les raisons ne sont pas toujours faciles à identifier. Les conseils d’entretien suivants vous seront utiles : plantez toujours le persil dans un terreau frais, riche en humus. Au jardin, il est préférable de le planter là où l’on n’a pas cultivé de persil au cours des 3 dernières années, ni d’autres ombellifères comme les carottes, le cerfeuil ou le céleri. En pot, il a besoin d’un bon substrat pour herbes aromatiques, disponible dans le commerce, ainsi que d’un emplacement clair à l’extérieur, sans exposition directe aux rayons du soleil. En outre, il est préférable de le planter dans un pot de grande taille, pour que ses racines aient suffisamment de place. En effet, la taille trop réduite du pot est souvent à l’origine de la mauvaise croissance de la plante. Veillez à ce que la terre soit toujours humide, en évitant toutefois de la détremper. L’eau d’arrosage doit pouvoir facilement s’écouler. Ajoutez toutes les deux semaines de l’engrais liquide à la terre.
Pour la fertilisation en pleine terre, vous pouvez utiliser des copeaux de corne et de la poudre de corne ou du compost tamisé et bien mûr. Le persil se récolte toute l’année. En le coupant régulièrement, vous obtiendrez une plante bien fournie. Il est toutefois important de ne pas toucher au cœur de la plante : ne coupez donc pas les tiges épaisses au centre, sinon, votre persil mourra. Le persil peut parfois être sensible aux maladies fongiques, c’est pourquoi il convient de toujours utiliser un pot neuf ou soigneusement nettoyé. Les champignons survivent longtemps dans la terre et peuvent infecter une nouvelle fois les plantes. S’il a suffisamment de nutriments, le persil peut même vivre deux ans. Le second été, il fleurira, mettant ainsi un terme à sa croissance. Dès que les premières fleurs apparaissent, il faut renoncer à toute consommation, car les feuilles sécrètent alors de l’apiol, nocif pour la santé.
Avec ses feuilles étroites gris argenté et ses fruits rouge-orangé vif, l’argousier (Hippophae rhamnoides) est un arbuste décoratif, particulièrement précieux sur le plan écologique. En effet, ses baies, mûres à partir de la mi-septembre, sont considérées comme des fruits sauvages particulièrement riches en vitamine C. En outre, les oiseaux les apprécient comme nourriture jusque tard dans la saison d’hiver. Les fruits, très bons en confiture ou en sirop, peuvent également s’utiliser de différentes autres manières. Vous pouvez par exemple obtenir une liqueur en les faisant macérer pendant 6 à 8 semaines avec du miel dans de l’eau-de-vie. Récoltez les fruits avant les périodes de gel intense, car ils ne sont plus consommables ensuite. Pour qu’ils se développent, il faut planter au moins un arbuste mâle et un arbuste femelle, car les fleurs des deux sexes se trouvent séparément sur différentes plantes. Les arbustes forment un réseau de racines particulièrement ramifié, avec des stolons, et peuvent atteindre plusieurs mètres de hauteur. Tenez-en compte lors du choix de l’emplacement. Pour éviter toute prolifération indésirable, installez une barrière anti-racines lors de la mise en terre.
En ville, l’espace est souvent limité – sur un balcon de petite taille, il est avantageux de choisir des herbes qui sont aussi décoratives que goûteuses. L’ail d’Afrique du Sud (Tulbaghia violacea) produit toute l’année de ravissantes fleurs violet tendre. Comme son nom l’indique, les feuilles de cette plante persistante ont un goût d’ail. Vous pouvez consommer aussi bien les feuilles que les fleurs, toutes deux particulièrement aromatiques. La brède mafane (Acmella oleracea, photo), une plante vivace à feuilles vertes, est également intéressante : dans la bouche, elle pétille sur la langue comme un bonbon effervescent. Ses feuilles se consomment crues en salade ou étuvées en légume. Le chrysanthème comestible (Glebionis coronaria) est également assez peu connu : les feuilles, les bourgeons et les fleurs peuvent être consommés crus ou étuvés. Cette herbe comestible annuelle peut atteindre 40 cm de haut et fleurit de juin à septembre.
Les catalogues de bulbes de fleurs déferlent déjà dans nos boîtes aux lettres et bientôt, on verra sur tous les étalages des bulbes de fleurs printanières. Ne vous mettez pas la pression. Les tulipes, par exemple, ne devraient pas être mises en terre trop tôt. Novembre suffit amplement. Si le sol n’est pas gelé, il est encore possible de les planter au début du mois de décembre. Une plantation tardive les protège en outre contre les maladies fongiques. Les narcisses devraient être plantés un peu plus tôt. Si vous cherchez des raretés, mieux vaut ne pas attendre pour les acheter, de peur de ne plus trouver votre fleur préférée. En revanche, il est déjà presque trop tard pour les colchiques (photo), qui devraient être mis en terre en août, puisqu’ils fleurissent la même année. Comme de nombreux bulbes se dessèchent rapidement, veillez à les planter immédiatement après l’achat ou la livraison. C’est le cas notamment de la nivéole de printemps (Leucojum vernum) et du perce-neige (Galanthus nivalis).
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