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Élimination de nids d’insectes : qui paie quoi ?

Avec la hausse des températures au printemps et en été, cela commence à bourdonner d’un peu partout. C’est en principe un signe réjouissant, surtout si l’on considère qu’en Suisse, 60 % des insectes sont menacés. Mais si des abeilles, des guêpes, des bourdons ou des frelons construisent leur nid trop près de la maison, il faudra sans doute les éliminer ou les déplacer. Nous vous expliquons ce dont vous devez tenir compte et qui paie les coûts.

Nids d’insectes à proximité d’une habitation
Souvent, les nids d’insectes à proximité d’une habitation en propriété doivent être éliminés ou déplacés.

(pg) Chacun sait que les abeilles sont importantes pour l’environnement. Les guêpes ont également une plus grande importance que l’on pense. Les frelons font partie de la même famille que les guêpes, mais en raison de leur taille, ils suscitent encore davantage de panique chez de nombreuses personnes. Les bourdons – plus pépères – suscitent certes moins d’émoi, mais là encore, de nombreuses personnes font preuve de peu de pitié lorsqu’il s’agit de restreindre leur espace vital.

Surtout lorsque les insectes ont l’audace de construire leur nid dans des coffres de volet roulant, sous une tuile du toit, dans la cabane de jardin ou les cavités dans les murs. Lorsqu’un tel nid d’insectes est découvert, la décision est vite prise : les sous-locataires indésirables doivent déguerpir. Ils ne paient rien, gâchent les agréables bains de soleil dans le jardin ou sur la terrasse et en plus, ils piquent.

Vivre avec des nids d’insectes

Pourtant, la même règle s’applique que lorsqu’une guêpe nous tourne autour : il faut garder son calme. Suivant l’emplacement et la taille du nid, il est tout à fait possible de cohabiter avec des insectes. En outre, tous les hyménoptères, à l’exception des abeilles mellifères, se fabriquent des résidences estivales, qu’ils abandonnent après une saison. Si le nid est placé à un endroit problématique ou si des personnes allergiques aux piqûres vivent là, il est possible de le déplacer – à moins qu’il ne soit déjà trop volumineux – ou, dans le pire des cas, de le détruire.

Élimination des nids d’insectes par des spécialistes

Une fois cette décision prise, il est préférable de faire appel à des spécialistes. En effet, rares sont les personnes à disposer des connaissances et de l’équipement de protection nécessaires. En outre, il est interdit d’enfumer ou d’incendier les nids et le recours aux produits chimiques n’est possible qu’en accord avec la loi sur les produits chimiques. Les premiers interlocuteurs pour une élimination des nids d’insectes sont les entreprises spécialisées dans la lutte contre les ravageurs disposant des autorisations correspondantes, les apicultrices et les apiculteurs ou, dans les grandes villes, les pompiers professionnels.

Une bonne couverture d’assurance est payante

Avant de décerner le mandat, il est judicieux de solliciter plusieurs offres, car les prix pour le déplacement ou l’élimination d’un nid dépendent de l’urgence, du lieu et de l’accessibilité. Les propriétaires d’habitation à soi ont la possibilité de s’assurer contre les dommages résultant de l’infestation d’insectes auprès d’une société d’assurance privée. L’assurance complémentaire GVB Top de l’Assurance immobilière Berne couvre les dommages causés par des fouines, des rongeurs, des insectes et des animaux sauvages jusqu’à CHF 10 000 par cas de sinistre et objet.

L’enlèvement payant des nids d’insectes est également compris. En revanche, aucune couverture d’assurance n’est accordée pour les frais occasionnés par la recherche ainsi que les mesures d’éloignement ou d’élimination de fouines, rongeurs, animaux sauvages ou insectes isolés. Dans tous les cas, il vaut toujours la peine de consulter les conditions générales d’assurance.

  • Auteur :
  • infomaison
  • Image :
  • istockphoto